Il y a peu, j’ai entendu l’intervention d’un ancien président de la République Française qui s’exprimait sur la gestion de la crise actuelle. Au cours de son allocution, il a prononcé cette phrase : “Il ne s’agit pas d’être optimiste, de rester dans cette espèce de béatitude naïve”….
Je dois avouer que ma réaction a été immédiate (j’en ai bondi de mon fauteuil !) et me suis précipitée sur mon téléphone pour un “OK Google” que j’espérai “salvateur”.
Mais la réponse de notre “ami” Google m’a quelque peu désappointée : “Tournure d’esprit qui dispose à prendre les choses du bon côté, en négligeant leurs aspects fâcheux.” et “Sentiment de confiance dans l’issue d’une situation.”. Quelle déception, ni l’une ni l’autre ne correspondait à ma vision de l’optimisme – même si la seconde s’en rapproche.
Cet homme, que je sais intelligent, avait donc raison ? L’optimisme ne serait qu’une vision béate des choses? Un “tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil” naïf ?
Je reconnais que c’est bien souvent l’image perçue par le plus grand nombre. Un optimiste voit le bon côté des choses, le meilleur en chacun, ce qui peut être déroutant. Mais cet état d’esprit le rend-il pour autant naïf et béat ?